Au commencement était le Verbe
Depuis que le monde est monde
En de perpétuelles rondes
S’alternent l’ombre et la lumière
Mais il existe un grand mystère
Celui du verbe créateur
Lorsque l’on dit « Ainsi soit-il »
Avec force du fond du cœur
De nos destins tissons les fils
Tout dépend donc vers quelle voile
Nous choisissons de nous tourner
Celle qui brille d’un vif éclat
Celle qui nie notre santé
En nous réside le pouvoir
De transformer nos destinées
Il suffit de le vouloir
A haute voix de l’affirmer
Toute parole prononcée
Émet des ondes dans l’univers
Qui se transmutent dans la matière
En prendre conscience est nécessaire
Pour que nos décisions s’éclairent
D’un sens nouveau ensoleillé
Poème de Françoise le samedi 31 juillet 2010